42. Une année c'est comme un jour et un jour c'est comme une année (17.11.2021)

J'ai longtemps observé que dans l'Écriture, si une pensée est annoncée par le Seigneur par l'intermédiaire des prophètes à un endroit, elle est sûre d'être répétée au moins une fois à un autre endroit. 
D'une part, on peut y voir le désir du Seigneur d'attirer spécialement notre attention sur cette pensée. Mais d'un autre côté, la même pensée répétée par différents auteurs devrait nous convaincre que cette pensée a été interprétée correctement.
Ici Joseph dans le livre de la Genèse, interprétant le songe de Pharaon, dit à ce sujet :
«Si Pharaon a vu le songe se répéter une seconde fois, c'est que la chose est arrêtée de la part de Dieu, et que Dieu se hâtera de l'exécuter» (Genèse 41:32).
Et dans le livre de Job cette idée est exprimée assez directement :
«Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde» (Job 33:14).
Et voici la pensée, répétée deux fois dans l'Écriture, que l'année est comme un jour et qu'un jour est comme une année, le Seigneur détermine :
«et vos enfants paîtront quarante années dans le désert, et porteront la peine de vos infidélités, jusqu'à ce que vos cadavres soient tous tombés dans le désert.
De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour; et vous saurez ce que c'est que d'être privé de ma présence» (Nombres 14:33-34).
«Puis couche-toi sur le côté gauche, mets-y l'iniquité de la maison d'Israël, et tu porteras leur iniquité autant de jours que tu seras couché sur ce côté.
Je te compterai un nombre de jours égal à celui des années de leur iniquité, trois cent quatre-vingt-dix jours; tu porteras ainsi l'iniquité de la maison d'Israël.
Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l'iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours; je t'impose un jour pour chaque année» (Ezéchiel 4:4-6).
Ces commandes ne sont pas identiques. Dans le premier cas, le Seigneur punit les fils d'Israël d'un an pour le jour de l'apostasie de sa part («la peine de vos infidélités»), et dans le second, après le nombre de jours qu'Ézéchiel était couché sur ses côtés gauche et droit, il veut attirer l'attention sur les années d'iniquité de la maison d'Israël et de la maison de Juda, respectivement. Autrement dit, dans le premier cas, le jour de l'apostasie du Seigneur est puni d'un an, et dans le second, l'année de l'apostasie est assimilée par Dieu à travers le prophète à un jour.
Pour nous, l'idée même qu'aux yeux du Seigneur une année peut être un jour est importante, et que cette pensée a été directement prononcée par Dieu.
Ainsi, dans l'interprétation que j'ai écrite, le jour dans les livres prophétiques est expliqué comme une année non pas une ou même deux fois, de sorte que vous sachiez que cela vient du Seigneur, mais plusieurs fois. Et c'est précisément cette explication des jours dans les livres prophétiques qui nous permet de comprendre leur contenu, c'est-à-dire révèle l'essence même de la révélation qu'ils contiennent. Et vous ne croyez toujours pas.
«Sourds, écoutez! Aveugles, regardez et voyez!
Qui est aveugle, sinon mon serviteur, Et sourd comme mon messager que j'envoie? Qui est aveugle, comme l'ami de Dieu, Aveugle comme le serviteur de l'Éternel? (Esaïe 42:18-19).